Portrait de Franck Serieys, compagnon sur le chantier

Portrait de Franck Serieys« Cela enrichit ma palette de compétences »

Si le Grand Nausicaa est conçu pour booster le tourisme et l’économie résidentielle de tout le Boulonnais, le chantier de construction a, déjà aujourd’hui, des retombées positives pour l’emploi. Il offre aussi un tremplin à des jeunes qui souhaitent apprendre un métier, ou à des demandeurs d’emploi en quête de reconversion. Ainsi, Franck Serieys, un Boulonnais de 50 ans, profite de son contrat avec SOGEA CARONI pour enrichir son expérience et développer de nouvelles compétences.

Quel est votre profil ?

Habitant le quartier du Chemin-Vert, j’ai longtemps travaillé à Capécure, notamment 23 ans chez Copromer dans le transport routier et la préparation de commandes de poisson surgelé. Après avoir démissionné, j’ai décidé de repartir en formation, en choisissant un métier nouveau pour moi : maçon coffreur traditionnel. Grâce à l’entreprise de travail temporaire d’insertion Interinser à Boulogne, j’ai eu la chance, en septembre 2016, d’intégrer l’équipe de SOGEA CARONI en charge de la construction du Grand Nausicaa.

Concrètement, qu’y faites-vous ?

Je suis compagnon, et j’exerce toutes les tâches réclamées à un manœuvre polyvalent. En compagnie d’un collègue, j’interviens davantage sur le chantier de réhabilitation de l’ancien Nausicaa, que sur la partie de l’extension. Nous formons un binôme soudé et relativement autonome, sous la responsabilité de Cyril, notre conducteur de travaux. Nos tâches sont très variées : curage, mise en sécurité du chantier, passage de tuyauteries, aménagement d’un local derrière la chaufferie…

Qu’attendez-vous de cette expérience ?

C’est toujours bien d’apprendre, même à 50 ans. Je suis très observateur et je m’attache à reproduire ce que j’ai vu faire. J’essaie aussi d’engranger un maximum de formation. Par exemple, avec l’organisme Tremplin Formation à Wimereux, je viens de réussir une formation d’échafaudage.
C’est un sacré bonus pour moi de travailler chez SOGEA CARONI. Cela peut déboucher sur un emploi. En tout cas, cela enrichit ma palette de compétences et mon curriculum vitae pour m’ouvrir d’autres portes. Et cela fait du bien au moral de voir qu’on me fait confiance malgré ma faible expérience au départ. Mes filles sont aujourd’hui très fières de leur père.

 

Portrait de Kevin Poret, aide bancheur sur le chantier

 » Fier de participer à un chantier prestigieux ! « 

Comment avez-vous été recruté ? 

J’ai déjà travaillé pour Vinci-Sogéa sur le chantier du centre hospitalier Duchenne de Boulogne. A l’annonce du lancement du chantier du Grand Nausicaà, j’ai participé au cursus de présélection proposé par Pôle Emploi et par la Maison de l’Emploi duBoulonnais. Nous sommes sept à avoir déjà été retenus. Je suis sur le chantier depuis avril.

Quelles sont vos tâches ?

Je suis aide-bancheur. Sous le contrôle de mon chef d’équipe, avec quatre camarades, je prépare les banches que l’on monte pour former les bassins, tandis que cinq ferrailleurs s’occupent du ferraillage. Après les banches, on réalisera les radiers. Nous travaillons dans une excellente ambiance de 7h30 à 16 h, du lundi au vendredi.

Quel outillage utilisez-vous ?

C’est très divers : marteau, clé de banche, compresseur, barre à mines, pince à ferrailler, boulonneuse et perçeuse… Aujourd’hui, ces dernières fonctionnent avec des batteries, qui nous épargnent les fils électriques.

Qu’attendez-vous principalement de cette expérience ?

La construction du Grand Nausicaà mobilise cinquante personnes pour le seul gros oeuvre, 200 si l’on compte tous les corps d’état. Travailler sur un tel site est une chance unique. Je serai très fier d’avoir participé à ce challenge. Mais cela ne s’arrêtera pas là, car cela devrait me servir de tremplin pour mon avenir.